La civilisation est un acte de foi
Par: Afaf ANIBA-
Pour beaucoup d’entre nous la foi est un acte conscient, venant du plus profond de notre être. Chacun de nous exprime se réfère à Allah à sa manière, il y a les ibadat Fara-ith et la première de toutes les ibadat est Assalat la prière. Mais il y a aussi ce désir profond d’inscrire sa foi comme un acte de civilisation.
Car de croire, implique un engagement formel envers des valeurs spirituels, la démocratie d’Athènes n’a existé que par ce que il ya eu des hommes sages comme Socrate, Aristote et autre qui ont longuement médités sur la portée d’une dimension intelligente et spirituelle dans la vie de l’individu et de la collectivité.
Ces normes qui ont aboutis à donner aux Athéniens un semblant de vie communautaire organisé, a inspiré tant d’autres peuples après eux et l’Islam est venu insuffler un formidable mouvement de renaissance dans une humanité fatiguée et sous l’emprise de deux empires décadents : Bysance et la Perse.
De croire pourvoie l’être humain d’un merveilleux exilir, celui de positiver ses actes avec une telle performance et un tel souci de perfectionnement que nous comprenons la réponse d’Allah aux anges qui Lui avaient demandés : Pourquoi as-tu crée Adam, il va verser du sang ?
Allah savait bien entendu ce que ne pouvaient savoir les anges que le salut soit sur eux. L’être humain doté d’une raison et d’un cœur était plus perméable aux pêchés mais sa volonté supérieure peut le destiner à un sort plus élevé, plus noble d’autant plus que son désir de se purifier est beaucoup plus méritoire puisque l’effort qu’il fournit dans son combat contre l’âme qui prêche le mal est le combat le plus dur dans l’absolu.
De s’élever dans l’échelle du contentement d’Allah nous dote de cette raison conséquente, sage et intelligente. Et dans ce cas précis, de souhait le désir de se civiliser devient un vouloir conscient, prôné, planifié et d’agir vient comme un verbe efficace.
Nous avons la clef magique qui nous ouvre les portes de la félicitée ici-bas, ce qu’il faut c’est une grande foi, une grande détermination, une grande aptitude à se critiquer à s’améliorer et à résister aux sirènes du mal que nous enjolive l’âme pécheresse.
La civilisation et toute civilisation sans un para tonnerre éthique et morale ne peut perdurer, nous assistons aujourd’hui à l’effritement de la civilisation blanche comme a tenu Samuel Huntington à la désigner. Cet effritement est une conséquence naturelle d’une perte de repère, d’une liberté devenu un monstre, d’une arrogance devenu suicidaire. Nous avons à notre tour le droit de reprendre le flambeau.
Qu’on le reprenne en ayant à l’esprit l’excellence de l’Islam et sa perfection.