Par: Afaf ANIBA-
Il est vrai que depuis 1940 date de la mort de notre illustre savant fadhilat Sheikh Binbadis nous avons eu ce privilège de marquer une journée de souvenir et cela nous l’avons observé fidèlement au temps de l’impitoyable colonisation Française de notre pays Aldjazaïr comme pendant les années de l’indépendance.
Mais nous devons nous poser cette question éminemment importante pour les générations d’aujourd’hui et du futur, la destinée de Abdel Hamid Bin Badis est un legs de savoir et de foi, qu’en avons-nous fait ?
A ma modeste connaissance, nous n’avons pas su profiter du un quart de ce legs si précieux, nos enfants ont naquis dans l’ignorance de la valeur du savoir et ni l’école ni les médias depuis 1962 et non plus notre élite n’ont su transmettre le message sacré de la demande du savoir qui a été institué dans l’Islam comme fardh ayn, c'est-à-dire c’est une obligation impérieuse à laquelle nous ne pouvons défiler.
Sheikh Binbadis a consacré la totalité de sa vie dés son âge mûr et peut-être bien avant pour souligner la place du savoir dans notre existence. Sans une bonne connaissance du contenu de la sharia et de la sunna et des sciences du Coran auquel on auraient ajouté une excellente acquisition des sciences profanes comme les mathématiques, les langues l’histoire et géographie, nous ne pouvons prétendre à un retour légitime à la civilisation.
Le mouvement qu’ont inauguré Sheikh Binbadis et Sheikh El-Bachir Al-Ibrahimi au Hedjaz devrait pouvoir perdurer dans le temps et l’espace et à travers des volontés sincères et des esprits ouverts et éclairés.
Pourquoi nous avons cette impression amère aujourd’hui que le grand espoir qu’a incarné le mouvement réformiste de Sheikh Binbadis a été en but à une grande incompréhension ?
Est-ce que les 37 ans de sa vie qu’il a consacré à faire revivre l’Islam dans les cœurs et les esprits des musulmans Algériens, Sheikh Binbadis les a t-il donné comme cela sans la moindre attente ?
On s’étaient attendus dés 5 mai 1931 date de la création de l’Association des Oulémas Musulmans Algériens et bien avant, qu’elle allait inaugurer un temps nouveau pour tous les fidèles ici et ailleurs, cela s’est réalisé en partie mais l’oeuvre est resté inachevé sinon nous aurions assisté à une renaissance civilisationnelle de l’Algérie dés 1962.
Ce qui s’est passé, je n’ai pas l’intention de le disséquer dans ce texte toutefois je dois faire un rappel important à nos honorables lecteurs : hier seulement, j’ai été en but à cette question que j’ai si souvent entendu depuis 2005 date de mon entrée au journal hebdomadaire El-Bassair porte -parole de l’association des oulémas, un étudiant m’a demandé :
Pourquoi madame l’association des oulémas musulmans Algériens de nos jours a un rôle si pâle par rapport à son prestigieux passé ?
C’est le diagnostic exact de notre situation aujourd’hui, nous avons deux générations celles qui est aux universités et l’autre qui est dans les maternelles, les deux ne sont aucunement habilités à hériter le legs du alama honorable Sheikh Binbadis pour la simple raison est que personne depuis l’indépendance n’a pris le soin de les préparer.
Cette coupure que nous avons vécus au lendemain de l’avènement d’un état Algérien laïque depuis 1962 nous a privés du droit de vivre au quotidien les valeurs de l’Islam, ce que le premier ministre Malaysien Ahmed Mehatir a veillé à ne pas ignoré dans sa conception d’une Malaisie moderne et fidèle aux valeurs de l’Islam.
Je ne veux pas être dure envers quelques hommes Algériens sincères qui ont tout fait depuis 1962 à ce jour pour perpétuer le legs de Binbadis mais, ils étaient peu et leurs voix ne portaient pas loin et cela à dessein par les décideurs Algériens et leurs efforts ne donna point naissance à une génération Algérienne réconcilié avec son prestigieux passé, son illustre identité religieuse, ouverte sur le monde et ses cultures et motivés à créer et à innover.
Je ne veux pas terminer sur une note pessimiste, mais je crois que nous devons marquer une longue pause pour une révision sérieuse complète et approfondie de l’échec que nous voyons partout dans notre société Algérienne. Nous devons procéder à une analyse froide sans parti pris avec le seul et unique souci de contenter Allah.
Sheikh Binbadis et tous ses honorables compagnons durant plus d’un demi-siècle ont contribués immensément au renouveau moral du peuple Algérien, aujourd’hui nos jeunes Algériens ont besoins d’un nouveau phare, celui-là même qui a guidé les hommes de la guerre de libération vers la victoire de l’indépendance. Nos jeunes ont besoins de faire la connaissance des valeurs de l’Islam loin de toute manipulation de quelque provenance qu’elle soit. Car ce n’est que grâce à la pratique de nos valeurs morales que nous pouvons reconquérir notre place sur la scène de la civilisation mondiale, wa Allah Almoustaan.
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